Nelson Jourdin et une partie de sa belle équipe, autour d’une mythique voiture.
© (Photo NR, Pacôme Bienvenu)
Elle est sûrement la casse la plus connue du coin. Et même bien au-delà des frontières du Loir-et-Cher. Sur la petite départementale, à Gièvres, ce bâtiment regorge de pièces et de voitures des plus étonnantes. À l’origine banale, comme toute autre casse automobile, Caréco a pris un sacré coup de projecteur. Du cambouis au petit écran, il n’y a finalement qu’un pas. Vedette de l’émission Trésors de casse depuis deux saisons sur RMC Découverte, cette équipe aussi professionnelle que déjantée donne rendez-vous pour une nouvelle aventure.
Déjà existant sur des casses américaines ou anglaises, le programme a connu le même succès aux portes de Romorantin. Entre la mécanique, les voitures de rêve, leur restauration, jusqu’aux pièces dénichées, la personnalité de chaque salarié a bien plus que fédéré des millions de téléspectateurs. Comme Jenna, responsable de projets au sein de l’entreprise. « Au début, ce n’était pas facile, puis au bout d’un certain temps, on commence à oublier, et tout devient naturel », assure-t-elle.
Dans cette nouvelle saison, diffusée dès ce jeudi 9 novembre, les équipes de tournage ont suivi son quotidien. « On a surtout mis l’accent sur l’agrandissement du site, qui est passé de 2 à 6 hectares. » Mais Caréco, c’est avant tout des personnages attachants, débordants d’humour. « Oui c’est souvent rock’n’roll », s’amuse-t-on, « mais on est plutôt jazz », entonne Florian avant de laisser son rire traverser le garage.
Une fine équipe, avec entre autres Florent, responsable de l’atelier, Richard, vendeur au comptoir et donc Florian, le dénicheur. Un petit surnom faisant référence à son flair éclatant pour trouver les pièces les plus rares du marché. « C’est devenu une habitude pour nous cette émission. Mais il est vrai que l’on faisait attention à ce que l’on disait au micro. On dit tellement de bêtises ! », glissent-ils.
Dans ce nouveau chapitre : un 4/4, une Porsche et même une vieille Coccinelle. Et bien plus encore… L’occasion de suivre leur quotidien, comme si chacun y était. « C’est beaucoup de rire, mais aussi énormément de temps consacré. On doit faire tourner l’atelier, gérer l’émission. C’est de la pression, car on doit aussi s’occuper de nos clients », lâche Florent. « On veut tout bien faire quoi ! », reprend son complice. Un tournage long de plusieurs mois. Obligeant même parfois à refaire certaines scènes. « C’est aussi beaucoup de préparation en amont. Il est arrivé que l’on démonte plusieurs fois une pièce pour que tous les plans soient dans la boîte », insistent-ils.
Jusqu’à finalement devenir de vraies stars locales. « Je signe deux, trois autographes de temps en temps », lâche Florent d’une mine enjouée. « Plus sérieusement, des gens qui passent dans le coin s’arrêtent exprès. Pour prendre des photos, rencontrer l’équipe, et même visiter. » Une mise en lumière appréciée. « Ça nous donne aussi un gage de confiance. Ce que l’on voit à la télé, c’est la réalité. Rien n’est scénarisé. La preuve, rien ne se passe comme prévu », ajoute le patron, Nelson Jourdin.
Et pour les amoureux du programme, bonne nouvelle. L’équipe vient même de s’engager pour une 4e saison de six épisodes. « On y a tous pris goût. Et à chaque saison, on se demande bien ce que l’on va pouvoir raconter. Mais il se passe toujours quelque chose ici. »
Ce jeudi 9 novembre sur RMC découverte, début de la saison 3 à 21 h.